Ports de Lille : Le fer et le fleuve insufflent une bonne dynamique au 1er trimestre
Article publié dans La Newsletter du Fret – Supply Chain Magazine
Ports de Lille
Le transport combiné sur l’axe Lille-Marseille, opéré par T3M/Greenmodal ainsi que l’essor du fluvial vers Dunkerque, avec l’opérateur NPS et la Mer du Nord, avec Danser sont les principaux facteurs de croissance des flux qui ont transité par Ports de Lille au premier trimestre. Fin mars, un peu moins de 40.000 EVP avaient été opérés, soit une progression de 33% par rapport à 2016. Ce qui présage d’une année 2017 à 150.000 EVP, soit 10.000 de plus que l’objectif fixé par Ports de Lille. L’activité sur Lille Conteneurs Terminal (LCT), qui représente 72% de l’activité conteneurisée de Ports de Lille, a été particulièrement dynamique avec 28.013 EVP manutentionnés au 1er trimestre 2017 soit un bond de +52% par rapport à la même période de 2016. Si tous les modes sont en hausse, celle du ferroviaire continue d’être spectaculaire (+90%) drainée surtout par la nouvelle ligne Lille-Marseille. Par ailleurs, on assiste à une hausse des transbordements des conteneurs voyageant sur les rails sur des trajets intra-européens vers le fleuve pour gagner les ports et vice-versa. Cette intermodalité a concerné plusieurs centaines de conteneurs depuis le début de l’année. Le flux le plus courant reste celui des conteneurs acheminés par barge depuis Dunkerque ou Anvers jusqu’à Lille où ils « prennent » le train en direction de Bordeaux et quant aux marchandises transportées, le Ports salue « l’inventivité des chargeurs » sans en dire plus, confidentialité des affaires oblige. A ce jour, l’équilibre entre modes voit la route et le fleuve quasiment ex aequo (39% pour la voie d’eau et 40% pour la route) et le ferroviaire à 21%. En 2016, la répartition avait été de 43% pour le fleuve, de 39% pour la route et 18% pour le fer (NLF n° 70). Le développement du port intéresse des chargeurs de la grande distribution, de l’industrie automobile, papetière et agro-alimentaire, indique Dominique Drapier, du département marketing, innovation et prospective de Ports de Lille. SLG