Le premier trimestre bénéficie aussi du retour en force des lignes fluviales vers le port de Dunkerque avec Nord Port Shuttle (NPS), et vers ceux de la mer du Nord avec Danser. « À ce rythme, la barre des 150.000 EVP sera largement franchie cette année », anticipe Ports de Lille. Lequel souligne par ailleurs l’équilibre de sa répartition modale dans les conteneurs avec, au premier trimestre, 39 % pour la voie d’eau, 21 % pour le ferroviaire et 40 % pour la route.
Combiné fleuve-rail
L’autre fait marquant de ce début d’année est la confirmation des transbordements entre le fluvial et le rail. « Des conteneurs qui utilisent les lignes ferroviaires pour leurs parcours intra-européens s’orientent vers le fluvial pour gagner les ports maritimes, et inversement. Plusieurs centaines de conteneurs ont été concernés par ces transbordements directs depuis le début de l’année ». Parmi les terminaux lillois, Lille Conteneurs Terminal (LCT) est le grand bénéficiaire de la croissance d’activité. Sur les trois premiers mois, il progresse de 52 % avec plus de 28.000 EVP (+ 90 % pour le ferroviaire !). Le solde est constitué par les lignes fluviales de transport de déchets et les trafics opérés sur le terminal d’Halluin 2. Pour accompagner ces évolutions, Ports de Lille a reçu en janvier dernier la certification Iso 9.001 pour l’ensemble de ses flux conteneurisés.
Bon cru 2016
L’an passé, Ports de Lille a traité près de 7 millions de tonnes en hausse de 1,3 % mettant un terme à quatre exercices consécutifs de baisse. Malgré la contraction du BTP et des céréales, le fluvial s’est apprécié de 9,3 % avec 1,7 million de tonnes, le rail de près de 90 % (270.800 tonnes), tandis que la route s’est contractée de 3,5 %.