Ports de Lille – Bilan satisfaisant de la multimodalité


De g. à dr. : Eric Fiolet, Drigeant des Transports Fiolet, Jean-Claude Brunier, Pdg de TAB, Daniel Lebreton, Directeur de VIIA, Nathalie Delmer, Responsable transport international chez Auchan et Thierry Le Goff, VFLI. ©Studio VDM
juin 27, 2017 10:23 am Publié par  |   Classé dans :

Danser, T3M, Greenmodal, Nord Port Shuttle, TAB, Auchan, VFLI, VIIA et Transports Fiolet se sont retrouvés le 16 juin dernier sur le terminal à conteneurs du Ports de Lille pour un colloque sur la multimodalité et le transport décarboné. Rendez-vous dont la teneur laisse plutôt optimiste pour l’essor des transports alternatifs et plus vertueux.

Le terminal à conteneurs (LCT) du port du Nord a vu son trafic plus que tripler en 3 ans, passant de 25.204 EVP manutentionnés à 86.919 en 2016 (NLF n°98). Ceci grâce à l’effet conjugué de la croissance des lignes ferroviaires de et vers Bordeaux/ Toulouse et Marseille, des lignes fluviales de et vers Dunkerque, Zeebrugge, Anvers et Rotterdam et par une desserte finale opérée par la route.

« On voit qu’on est passé en 2 ans de 0 à plus de 23.000 EVP ferroviaires, et ceci sans que le fluvial en soit affecté. En 2017, on commence même à ressentir les effets positifs sur le fluvial avec des transferts de plus en plus nombreux du fer vers le fleuve (plus de 900 à fin mai 2017) », souligne Dominique Drapier, du département Marketing, Innovation & Prospective du Port.

L’un des thèmes clés du colloque a été l’adéquation des infrastructures. En effet « les opérateurs ont appris à travailler ensemble, il faut simplement qu’ils disposent d’outils trimodaux correctement outillés pour pouvoir se développer. Le « plus » lillois est que nous sommes un opérateur CCI, et donc neutre. Chez nous, les clients sont tous traités de la même façon car nous ne dépendons d’aucun groupe. Nous pouvons orienter nos clients ferroviaires qui ne connaissent pas le fluvial et nos clients fluviaux que le ferroviaire effraie un peu de par sa complexité ». Rappelons que cette année, les modes alternatifs à la route devraient représenter 47% des flux. « Nous nous inscrivons dans la durée, nous investissons massivement pour ce faire et nous avons besoin de l’implication de tous. Cela a été le sens du colloque que nous avons organisé », ajoute-t-il par ailleurs.

Implication qui concerne aussi l’investissement dans des camions au gaz pour les pré et post-acheminement. C’est justement le choix qu’ont fait TAB, pour la ligne Lille-Marseille (NLF n°130), et les transports Fiolet.

SLG